Virus d'amour

Cette maladie pleine de vie qui nous vide Nous fait peur et engrène des espoirs perdus Chaque matin, je lui prenais sa main, divine Par ses yeux clairs, magnifiques par sa vertu

Ce virus qui nous a toujours eus, homme et femme Toi et moi lui servons de nouvelle recrus Nos langues sont un pont entre deux points de vue Pour que nos arbres ne tombent pas dans les flammes

L'épidémie de l'année, c'est le mal de vivre Heureusement que les nuages se déplacent Puisse les masques enfin tomber et qu'on s'enlace Que nos visages de bonheur redevienne ivre

L'affection que tu as provoquée en moi Ne guérira pas sans ta présence et ta voix La plante qui soigne, se protège elle-même Qui éperdument aime, aura le cœur qui saigne